La faille
Dans son dernier roman, "La faille" (Stock), Blandine Rinkel évoque la fissure familiale. L'auteure bouscule et écorche ici l'idée qu'en famille tout va de soi, parce que tout doit aller de soi
Un livre qui concerne "celles et ceux pour qui oui la famille est une faille, celles et ceux qui ne se reconnaissent pas dans l'idée de la famille d'abord, ou dans l'idée que la famille réconforte, que la famille est refuge, toutes celles et ceux qui la voient comme une prison potentielle, comme une menace, ou tout simplement celles et ceux qui tout en aimant leur foyer s'y sentent piégés".
Blandine Rinkel s'intéresse à celles et ceux qui ont été éjectés de la famille ou en sont partis, ceux qui n'en sont pas, ceux qui n'en sont plus, ceux qui ne veulent pas en être et ceux qui ont été étouffés.
"Une fois qu'il y a une espèce de loi qui crée le groupe familial, on n'ose plus dire les choses. On ne veut surtout pas casser ce qui est si fragile, à savoir que les gens tiennent ensemble. Et je pense qu'il ne faudrait pas en avoir peur".
"Souvent lorsque l'on fait une critique de la famille, elle est liée au patriarcat. Mais je pense qu'il y a aussi plein d'hommes qui se sentent étouffés ou qui s'intoxiquent eux-mêmes pour ne pas nuire aux leurs. Et qui finissent, justement, par nuire aux leurs".
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