Il était une fois, les mots
Shibui, Hanami...ou comment voir le monde autrement
La langue française est d'une richesse infinie ; d'où sa capacité à traduire notre pensée, nos ressentis, nos émotions au plus juste.
Il existe tant d'autres langues comme il existe tant d'autres mots dont certains sont parfois difficiles à traduire, et qu'il faut alors comprendre avec l'image ou l'émotion qui s'offre à nous.
Voici dix mots japonais qui nous permettront peut-être de voir le monde autrement.
SHIBUI :
Une beauté simple, discrète, sans artifices. Qui ne cherche pas à impressionner.
HANAMI :
Littéralement : admirer les cerisiers en fleurs et célébrer toute leur beauté.
ICHIGO ICHIE :
"Une fois, une rencontre". Célébrer chaque instant comme un moment unique qui ne reviendra jamais.
TSUNDOKU :
Acheter des livres qu'on ne lit jamais. Mais que l'on garde chez soi, au cas où.
YOHAKU NO BI :
La beauté du silence. Ce qui n'est pas dit ou pas montré mais qui fait toute la poésie d'un moment.
KOMOREBI :
Les rayons du soleil filtrés à travers les feuilles des arbres.
WABI-SABI :
Trouver la beauté dans les choses imparfaites ou incomplètes.
NATSUKASHII :
Un souvenir qui réchauffe le coeur sans ressentir de tristesse. Une sorte de nostalgie douce.
OMOTENASHI :
L'art de l'hospitalité sincère. Offrir dans attendre en retour et accueillir avec le coeur.
SHINRIN-YOKU :
Faire un bain de forêt, marcher, respirer, se ressourcer, se reconnecter à la nature.
Quel mot vous a le plus touché ?
Apothicaire, maceclier, savetier
La langue française est en perpétuelle mutation. Tant de mots sont restés au bord de la route, remplacés par d’autres. Mais quel plaisir de les ressusciter afin de mieux en saisir l’origine et le sens. Et pourquoi ne pas les employer de nouveau, juste pour le plaisir ?
Aujourd'hui, place aux noms d'anciens métiers.
L’apothicaire –> le pharmacien
Anciennement, l’apothicaire était celui qui préparait et vendait des médicaments, l’équivalent, donc, de notre pharmacien. L’origine du mot est fort intéressante. Le nom « apothicaire » n’a pas de lien avec le domaine médical. Il vient du latin apothecarius, lui-même issu du grec ancien apothêkê, qui signifie « magasin », « boutique ».
Littéralement donc, l’apothicaire est celui qui tient une boutique, ce qui fait de lui un commerçant ayant pignon sur rue, à la différence du charlatan de passage, qui n’est établi nulle part, et peut donc « disparaître » comme bon lui semble, après avoir vendu ses potions.
Bien que délicieusement désuet, le mot « apothicaire » n’est plus guère employé aujourd’hui. Il a presque totalement disparu au profit du nom « pharmacien ». On le retrouve, négativement, dans l’expression « compte d’apothicaire » pour désigner un compte très long et compliqué.
Notons que l’orthographe du mot a évolué. En ancien français, on écrivait apotecaire ou apotecour. Comme souvent, le français moderne a réintroduit des lettres étymologiques, comme le « h » issu du grec.
Le cortillier –> le jardinier
En ancien français, c’est ainsi que l’on nommait le jardinier.
Le nom cortillier (ou courtillier) vient du mot ancien cortil, désignant le jardin, l’enclos, de la même famille que « cour ».
Autres mots : hortillonneur, verdier.
Étaient également employés à cette époque les verbes cortillier, « jardiner », et acortillier, « cultiver » (dans l’agriculture).
Le maceclier –> le boucher-charcutier
Au Moyen Âge, le boucher se nommait maceclier ou macecrier. Le nom est formé sur macecle (ou macecre) qui désignait la boucherie.
Mais d’où viennent ces mots dont la forme n’évoque en rien la viande ? Il faut remonter au latin macellarius (« boucher »), à macellum (« marché aux viandes », « abattoir »), et enfin au verbe macello, macellare (« abattre un animal »).
Macecre a également donné le nom « massacre ». Rien d’étonnant : déjà, à cette époque, le nom maisel et ses variantes désignaient la boucherie au sens figuré de « carnage ». Et le boucher, rappelons-le, était nommé macecrier, autrement dit massacrier !
Le physicien –> le médecin
Au Moyen Âge, quand on était malade, on consultait un physicien (jadis écrit fisicien, fuisicien). En effet, la physique (ou fisique, fusique) désignait la médecine.
Nos médecins étaient donc nommés « physiciens ». C’est au 17ème siècle que le « physicien » a pris le sens unique que nous connaissons aujourd’hui : spécialiste de la physique.
Autre nom : le mire. C’est également de cette façon qu’on désignait le médecin, celui qui soigne, au sens large. Le nom connaît moult variantes : miere, meire, mile, au féminin, miresse ; mais aussi mege, miege, mirge, mirier, mige, mide, mie, au féminin, megeresse. Preuve, s’il était encore besoin de le montrer, que l’orthographe d’alors n’était absolument pas fixée.
En outre, le nom mirgie désignait la médecine, le verbe megier signifiait « soigner » et le megement était le médicament. Tous ces termes seraient issus de diverses évolutions phonétiques du latin medicum.
Le savetier –> le cordonnier
Par le passé, le savetier (ou savatier) était l’artisan qui réparait les chaussures, qui raccommodait les vieux souliers. Au 19ème siècle, le nom prend une connotation négative. Il désigne alors « celui qui manque de créativité, d’originalité, de talent dans l’exercice de son métier, de son art. », d’où l’expression « comme un savetier » signifiant « très mal » (chanter, écrire comme un savetier).
Pourtant, dans ses correspondances, Victor Hugo écrivait, en 1867 : « Si j’avais le choix des aïeux, j’aimerais mieux avoir pour ancêtre un savetier laborieux qu’un roi fainéant. »
Le nom savetier est formé à partir du nom « savate », qui désigne une vieille pantoufle (d’où les expressions « traîner la savate » ou « traîne-savates », guère plus reluisante).
Autres appellations anciennes du cordonnier : sudre (en occitan), sueur de vieil (couturier de souliers), savetonnier (cordonnier travaillant les peaux de mouton), cambreur (ouvrier qui cambre les cuirs des souliers), cambrurier (ouvrier chargé du démontage des vieilles chaussures et de la récupération des pièces qui peuvent être réutilisées).
Comment est-on arrivé au « cordonnier » ? En référence à Cordoue, ville espagnole dont le cuir était jadis très réputé. Littéralement, le cordonnier est donc celui qui travaille le cuir de Cordoue. Voilà pourquoi le cordonnier se disait également corvisier ou corvoisier en ancien français. Vous remarquerez qu’au Moyen Âge, les synonymes et les nuances ne manquaient pas.
Le surge –> le chirurgien
Ce n’est pas le chirurgien qui vous opérait au Moyen Âge, mais le surge.
Le terme est une déformation du latin chirurgus. En fin de compte, en remplaçant surge par « chirurgien », on a renoué avec l’étymologie latine.
La chirurgie se disait surgie et le surge, au féminin, était une surgeure.
À noter que de nos jours, « chirurgien » est parfois abrégé en « chir », ce qui constitue une apocope, le fait de supprimer une ou plusieurs syllabes à la fin d’un mot, de façon à l’abréger (autre exemple : « ciné » est l’apocope de « cinéma », lui-même apocope de « cinématographe »).
Rappelons ici une curieuse alliance de métiers au Moyen Âge : barbier et chirurgien ! Il existait même une corporation des barbiers-chirurgiens, à laquelle Ambroise Paré (vers 1509 – 1590) appartenait. En effet, les barbiers sachant manier le rasoir, ils pouvaient, à ce titre, traiter les plaies, inciser les abcès et faire des saignées tant que le mal restait superficiel, bien entendu. Ouf...
Nous pointons souvent l'usage abusif d'anglicismes, tous ces mots empruntés à la langue anglaise. Mais vous savez sûrement que nos amis british ont abondamment puisé dans notre langue. Ainsi, le mot "Chirurgie" se traduit-il en anglais par "surgery". Tiens, tiens, ça me dit quelque chose...
Source : Projet Voltaire
Gourmander, chapitrer, morigéner…
Chaque année, de nouveaux mots apparaissent dans la langue française et/ou dans nos dictionnaires. Rien d’anormal à ceci ; toute langue est avant tout une langue vivante.
Mais n’oublions pas qu’il existe également des mots rares, parfois jolis à entendre dans leur sonorité, voire dans leur musicalité.
Il en est ainsi, par exemple des verbes littéraires synonymes de « réprimander » : Blâmer, gronder, mais aussi….
1 Admonester
« Admonester », apparu au 12ème siècle, est tiré du latin admonestare. Or, ce verbe est lui-même le fruit d’un « croisement » entre admonitus, participe passé de admonere, « avertir », et de l’adjectif molestus, « pénible ». Littéralement, donc, « admonester », c’est avertir péniblement ou émettre un avertissement pénible !
S’agissant d’étymologie, signalons que ce verbe s’écrivait « amonester » en ancien français, sans le « d » latin qui a été réintégré plus tard, probablement au 17ème siècle, dans un mouvement de relatinisation généralisée plus ou moins heureux.
Que signifie « admonester », verbe désormais noté « littéraire » dans le dictionnaire ? « Réprimander sévèrement en avertissant de ne pas recommencer. » Avant de rejoindre le vocabulaire courant, il s’est d’abord employé dans le domaine de la justice où il signifie « faire une remontrance à un justiciable, sans condamnation mais avec défense de récidiver ». Cet avertissement, certes sévère mais sans conséquence immédiate, (la sanction n’est encore qu’une menace), est généralement donné de manière privée, à l’abri des regards.
2 Chapitrer
Encore un vieux verbe, mais tout de même plus récent que « admonester ».
Apparu au 15ème siècle, « chapitrer » est dérivé de « chapitre ».
En effet, dans la religion catholique, « chapitrer » revient à « réprimander un religieux au chapitre », c’est-à-dire en plein chapitre. Au début du 20ème siècle, le sens s’est élargi. Désormais, « chapitrer » signifie « réprimander sévèrement quelqu’un », « le rappeler à l’ordre ».
Exemples : « Ah ! je vous jure que je l’aurais bien chapitrée… » (Alfred de Vigny) ; « Comme je le chapitrais il se mit en fureur… » (Léon Daudet).
« Chapitrer » a un autre sens, pourtant absent du Dictionnaire de l’Académie française et du Robert : « diviser un texte en chapitre », mais aussi un enregistrement audio ou vidéo, particulièrement pour sa diffusion sous forme numérique ». D’où « chapitrage ».
3 Gourmander
Ce verbe a beau être dérivé de « gourmand », il n’est nulle question de gourmandise ici. Pour comprendre son origine, il faut s’intéresser au verbe « gourmer », qui fait intervenir la gourme (ou gourmette), « la chaînette qui fixe le mors dans la bouche du cheval ». Or, celle-ci entrave nécessairement le mouvement du cheval et peut laisser des traces (semblables à des tuméfactions résultant de coups de poing). Voilà pourquoi « gourmander un cheval », c’est le manier rudement de la main.
Mais quel rapport avec « gourmand » ? Une piste : « gourmander » a pu être pris au sens premier de « dévorer », puis, sous l’influence de « gourmer », il est devenu « tourmenter ». Toujours est-il que « gourmander », malgré son allure positive, signifie bien « réprimander avec dureté ». Par exemple, on peut « gourmander un élève » ; on peut aussi « gourmander la paresse de quelqu’un ».
4 Morigéner
Sans surprise, « morigéner » est un synonyme des trois précédents… avec quelques petites nuances tout de même. Morigéner, c’est reprendre quelqu’un, le réprimander vivement, mais (suivant les dictionnaires) :
– avec insistance ;
– avec suffisance, affectation (une sorte de pédantisme) : « C’est un homme qui passe son temps à morigéner tout le monde. »
– au nom de la morale, en faisant une leçon de morale. Il est en ce sens proche de « sermonner ». On morigène quelqu’un pour le remettre dans le droit chemin ; « morigéner », que l’on écrivait jadis « moriginer », vient du latin morigerari qui signifie « être complaisant, docile ».
Un bel exemple d’utilisation de « morigéner » se trouve dans Les Fourberies de Scapin (Acte II, Scène 1), où Molière écrit « Et si ce fils que vous avez, en brave père, si bien morigéné, avait fait pis encore que le mien. ».
5 Tancer
« Tancer » veut dire aussi « réprimander sévèrement », ou encore « admonester », « morigéner ». Exemples : « Sa mère l’a tancée » ; « Il se fait tancer tous les jours ». Il peut s’accompagner d’un adverbe. Exemple : « tancer vertement ».
L’évolution sémantique de ce verbe est intéressante. Comme l’indique Émile Littré dans ses Pathologies verbales (1880), « tancer (…) a, dès l’origine, deux (…) sens opposés, tous deux usités concurremment, (…) ceux de défendre et attaquer, de protéger et malmener. (…) Le sens de protéger tomba en désuétude ; celui d’attaquer, malmener, prit le dessus. Enfin, par une dernière mutation, la langue moderne en fit un synonyme de gronder, malmener en paroles. »
Le fait pour un mot de signifier une chose et son contraire se nomme « énantiosème ».
Et vilipender, alors ?
Si « vilipender » ne se trouve pas dans notre liste, c’est que sa signification est différente. « Vilipender » ne signifie pas « réprimander ». Son étymologie nous éclaire d’ailleurs sur son sens : le latin vilipendere (« dénigrer ») est composé de vilis (« vil ») et de pendere (« peser, estimer »).
« Vilipender » c’est, littéralement, « traiter de vil », donc « traiter avec beaucoup de mépris », « dénigrer », « attaquer verbalement ». Il a pour synonymes « bafouer », « honnir » … À noter que le verbe peut s’appliquer (certes plus rarement) à des choses (vilipender une marchandise). En Suisse, il a encore un autre sens : « gaspiller », « dilapider ». (« On vilipende trop souvent l’eau. »).
J’avoue avoir un faible pour « gourmander ». Ce verbe a une jolie sonorité et atténue peut-être ce qu’il désigne. Et vous, quel serait votre verbe préféré ?
Test de vocabulaire (2/2)
Voici les réponses au test de vocabulaire proposé tout récemment.
Réponse 1 :
On peut dire qu’ils ont été réhabilités. Notez que le terme « réhabilitation » désigne aussi le fait de rendre à une personne ses droits et son estime publique.
Réponse 2 :
S’en remettre à ce qui fait autorité : il peut s’agir d’une personne (un expert) ou d’une chose (un dictionnaire).
Réponse 3 :
Cela signifie que j’accepte de vous écouter. L’infinitif du verbe est « consentir ».
Réponse 4 :
Cela signifie que nous sommes en désaccord.
Réponse 5 :
Ce qui est récurrent revient souvent, se répète.
Réponse 6 :
Les fluctuations sont des variations. On peut parler par exemple de fluctuations monétaires.
Réponse 7 :
Impassible et courageux face au malheur. Ce mot a donné « stoïcisme », une forme de philosophie.
Réponse 8 :
Il les a critiqués violemment.
Réponse 9 :
Cela signifie que ce commerce se développe et rencontre le succès.
Réponse 10 :
On lui a fait du tort. Un préjudice est un dommage, fait volontairement ou non.
Réponse 11 :
La candeur est un synonyme de l’innocence. Elle désigne ce qui est pur et sans déviance.
Réponse 12 :
Cela signifie qu’il est trop soumis. Est « servile » ce qui est propre aux esclaves et aux serfs.
Réponse 13 :
Le dessein désigne le but, l’intention, l’idée que l’on se fait de faire quelque chose.
Réponse 14 :
Elle est semblable. Est analogue ce qui est similaire.
Réponse 15 :
C’était un compliment : cela signifiait que j’ai traité ce dossier rapidement. La célérité désigne la rapidité dans l’exécution d’une action.
Réponse 16 :
« Arguer » signifie « prétexter ». Il a avancé une excuse.
Réponse 17 :
Qui reste imprécis pour éviter une difficulté.
Réponse 18 :
Un sujet clivant est un sujet qui divise.
Réponse 19 :
Un moratoire est la suspension volontaire d’une action
Réponse 20 :
« Subodorer » signifie « deviner » ou « pressentir ».
Test de vocabulaire (1/2)
Êtes-vous à l'aise avec les mots ? Connaissez-vous leur signification ?
Je vous propose de tester notre niveau de vocabulaire. C'est parti.
Voici 20 questions/propositions.
Les réponses viendront dans une prochaine publication :-)
Question 1 :
Plusieurs bâtiments ont été remis en état. On peut dire qu’ils ont été…
- … protestés.
- … détériorés.
- … réhabilités.
- … reconstruits.
Question 2 :
Que signifie « se référer » ?
- Se faire du souci
- S’en remettre à ce qui fait autorité
- Se demander
- Se faire des illusions
Question 3 :
Si je consens à vous écouter, cela signifie…
- … que je refuse de vous écouter.
- … que je réfléchis au fait de vous écouter.
- … que j’accepte de vous écouter.
- … que je crains de vous écouter.
Question 4 :
Si nous avons vous et moi une divergence d’opinions, cela signifie…
- … que nous sommes en accord.
- … que nous sommes en désaccord.
- … que l’un d’entre nous a fait une erreur.
- … que nous envisageons une alliance tacite.
Question 5 :
Ce qui est récurrent…
- … nettoie bien.
- … dure longtemps.
- … revient souvent.
- … ne se produit qu’une fois.
Question 6 :
Trouvez le synonyme de « fluctuations ».
- Inondations
- Sondages
- Retards
- Variations
Question 7 :
Si vous êtes stoïque, cela signifie que vous êtes…
- … hésitant.
- … méfiant.
- … impassible et courageux face au malheur.
- … audacieux.
Question 8 :
Ce ministre a fustigé les résultats de son prédécesseur. Il les a…
- … montrés en exemple.
- … critiqués violemment.
- … dissimulés.
- … révélés.
Question 9 :
Son commerce est florissant. Cela signifie…
- … qu’il est surprenant.
- … que l’activité consiste à vendre des fleurs.
- … que l’activité est en berne.
- … qu’il se développe et rencontre le succès.
Question 10 :
Il a subi un préjudice. C’est donc qu’on lui a fait…
- … un legs.
- … un prélèvement.
- … du tort.
- … un procès.
Question 11 :
Je me suis écrié : quelle candeur est la sienne ! De quel trait de caractère parlais-je alors ?
- L’innocence
- L’hypocrisie
- La générosité
- L’expérience
Question 12 :
Cet homme est parfaitement servile avec sa hiérarchie. Il est…
- … sinistre.
- … critique en toutes circonstances.
- … aimable.
- … trop soumis.
Question 13 :
S’il m’a fait part de ses desseins, cela signifie…
- … qu’il m’a montré ses peintures.
- … qu’il m’a révélé son but, ses intentions.
- … qu’il m’a avoué ses craintes.
- … qu’il m’a montré l’ampleur de son talent.
Question 14 :
Si la situation est analogue à celle de l’année dernière, elle est…
- … semblable.
- … différente.
- … meilleure.
- … pire.
Question 15 :
Il m’a dit que j’avais fait preuve de célérité dans le traitement de ce dossier… mais je n’ai pas compris ce qu’il a voulu dire.
- C’était un compliment : cela signifiait que j’ai traité ce dossier avec méticulosité.
- C’était un compliment : cela signifiait que j’ai traité ce dossier rapidement.
- C’était une critique : cela signifiait que je me suis montré trop lent.
- C’était une critique : cela signifiait que je me suis montré trop peu précis.
Question 16 :
On lui a demandé de venir, mais il a argué qu’il était au téléphone avec un client. Cela signifie qu’il a…
- … avancé cette excuse.
- … crié sur la personne qui est venue le chercher.
- … protesté vivement parce qu’on le dérangeait.
- … répété deux fois la même chose.
Question 17 :
Que signifie « évasif » ?
- Qui répond rapidement et avec précision
- Qui a peu de mémoire
- Qui sait bien s’organiser
- Qui reste imprécis pour éviter une difficulté
Question 18 :
Ce sujet est très clivant. Il va probablement…
- … rassembler les personnes présentes.
- … diviser les personnes présentes.
- … faire rire les personnes présentes.
- … laisser indifférentes les personnes présentes.
Question 19 :
Qu’est-ce qu’un moratoire ?
- Une assemblée générale annuelle
- Un vote à main levée
- Une modification importante
- La suspension volontaire d’une action
Question 20 :
Elle a subodoré qu’il y avait un problème. Cela signifie qu’elle a…
- … confirmé qu’il y avait un problème.
- … deviné qu’il y avait un problème.
- … convaincu ses interlocuteurs qu’il y avait un problème.
- … affirmé qu’il y avait un problème.
Source : Projet Voltaire