Sous la plume de Marianne

Sous la plume de Marianne

La tendresse

Il pouvait être drôle, tellement drôle.
Il pouvait être émouvant, si émouvant.

On reconnaissait son rire entre mille.
Il était aussi poète.

 

 

 

La tendresse

 

On peut vivre sans richesse

Presque sans le sou

Des seigneurs et des princesses

Y’en a plus beaucoup

Mais vivre sans tendresse

On ne le pourrait pas

Non, non, non, non

On ne le pourrait pas

 

On peut vivre sans la gloire

Qui ne prouve rien

Etre inconnu dans l’histoire

Et s’en trouver bien

Mais vivre sans tendresse

Il n’en est pas question

Non, non, non, non

Il n’en est pas question

 

Quelle douce faiblesse

Quel joli sentiment

Ce besoin de tendresse

Qui nous vient en naissant

Vraiment, vraiment, vraiment

 

Le travail est nécessaire

Mais s’il faut rester

Des semaines sans rien faire

Eh bien… on s’y fait

Mais vivre sans tendresse

Le temps vous paraît long

Long, long, long, long

Le temps vous parait long

 

Dans le feu de la jeunesse

Naissent les plaisirs

Et l’amour fait des prouesses

Pour nous éblouir

Oui mais sans la tendresse

L’amour ne serait rien

Non, non, non, non

L’amour ne serait rien

 

Quand la vie impitoyable

Vous tombe dessus

On n’est plus qu’un pauvre diable

Broyé et déçu

Alors sans la tendresse

D’un cœur qui nous soutient

Non, non, non, non

On n’irait pas plus loin

 

Un enfant vous embrasse

Parce qu’on le rend heureux

Tous nos chagrins s’effacent

On a les larmes aux yeux

Mon Dieu, mon Dieu, mon Dieu…

Dans votre immense sagesse

Immense ferveur

Faites donc pleuvoir sans cesse

Au fond de nos cœurs

Des torrents de tendresse

Pour que règne l’amour

Règne l’amour

Jusqu’à la fin des jours.

 

Bourvil



17/06/2022
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