Sous la plume de Marianne

Commençons cette semaine d'humeur légère.

Pendant les fêtes, un gentil commerçant qui devait avoir pitié de ma mine dépitée face à ce climat de liesse généralisé, m'offrit une poignée de papillotes en chocolat en ajoutant "le pire n'est jamais sûr". Tiens, tiens, cela me rappelle quelqu'un...

Vous connaissez le principe des papillotes ? C'est à peu de choses près le même que celui des Carambar. On retire délicatement - ou comme un sauvage - l'emballage ; puis le Carambar file direct dans notre bouche et ensuite seulement, on lit la fameuse "blague Carambar" qui vaut ce qu'elle vaut, c'est à dire un Carambar.

C'est pareil avec les papillotes en chocolat dans lesquelles se trouvent des blagounettes (et oui !).

Hier soir j'ai pris le temps de savourer une papillote. C'était la dernière. Et pour ce grand final, j'ai eu droit non à une blagounette mais à deux blagounettes. Irrésistibles, cela va de soi (...).

Je vous les offre, non pour que vous les re serviez lors de votre prochaine invitation entre amis (au risque de vous faire mettre au ban du cercle concerné) mais parce que cela fait du bien de remonter les aiguilles du temps et de se remémorer l'enfant que nous étions alors, tout heureux de lire sa blagounette à ses parents, la bouche maquillée de caramel et tellement fier de ce mot d'esprit à deux noisettes.

"Comment appelle-t-on un chat dans l'espace ?

Un chatellite".

"Tu as deux poussins et tu n'en veux qu'un seul.
Tu fais quoi ?

Tu en pousses un".